Projet d'usine de production de batteries Hauts-de-France - Concertation continue avril/juin 2022
Concertation
Réponses aux cartes T - Enjeux économiques et énergétiques
Quel avenir pour l'usine Renault Georges Besse ? En quoi consiste le cluster ? …
L'installation de l'usine d'Envision AESC à proximité de l'usine Renault Georges Besse sera un moyen d'optimiser le fonctionnement du site dont la capacité actuelle de production est de 300 000 véhicules par an. La production de l'usine ayant diminué en raison de la crise sanitaire, l'objectif du groupe est aujourd'hui de la ramener à la hauteur de 200 000 véhicules à horizon 2025 avec de nouveaux modèles électriquesfabriqués avec la contribution d'Envision AESC. Il s'agit de garder la capacité de 300 000 véhicules par an, tout en libérant de l'espace, qui sera utilisé par Envision AESC. Plus largement, l'installation de l'usine d'Envision AESC doit permettre d'accompagner le projet ElectriCity de Renault. Ce projet permettra de regrouper près de 5 000 salariés et de créer plus de 700 emplois directs d'ici 2024 dans le pôle industriel Nord du Groupe autour du véhicule électrique.
L'usine d'Envision AESC se trouvera à proximité d'une autre usine de batteries située à Douvrin favorisant ainsi l'implantation de fournisseurs spécialisés de cette industrie dans la région. Elle se trouvera aussi dans le grand pôle ElectriCity de Renault, favorisant le développement d'un écosystème unique en matière de mobilité électrique.
L'usine d'Envision AESC participera ainsi à la mise en place d'un cluster industriel autour de la technologie des batteries dans la région Hauts-de-France. Cela constitue un atout pour la compétitivité et l'excellence de l'industrie française. En effet, en Europe, le marché de la batterie est estimé jusqu'à 250 milliards d'euros pour 2025 et représenterait l'équivalent de 2 à 3 millions d'emplois. La filière batteries a été identifiée en France comme un des secteurs à forts enjeux de compétitivité pour le pays, une filière amenée à croître de 10% par an jusqu'en 2025. Avec la localisation de la production de batteries dans le pays, la France et l'Europe auront ainsi moins besoin de recourir à l'importation depuis les pays asiatiques.