Quels postes à pourvoir ? Embauches de personnes non qualifiées ? Pas d'ouvriers ? Quelles missions ? Les emplois vont-ils être locaux ? Postes de travail pour personnes handicapées ? Comment postuler ? Avec quelles agences intérimaires Envision va-t-elle travailler ? Quelles formations ? Même si cela crée des emplois, ce sont des emplois de long terme ? ...
Selon les estimations, l'effectif de l'installation lors de la mise en service en 2024 d'une capacité de 9 GWh comprendrait entre 1 000 et 1 200 emplois avec environ 750 opérateurs de production, 250 techniciens en maintenance et qualité, 90 ingénieurs et cadres. Après une potentielle extension de l'usine à l'horizon 2029, l'effectif passerait à 3 000 emplois ou plus.
Il s'agit bien d'emplois localisés dans le Douaisis puisque l'usine sera installée sur une partie de l'ancienne emprise du site Georges Besse de Renault.
Trois niveaux de métiers seront recherchés au sein de l'usine Envision AESC : ingénieur, technicien, opérateur. Dans une usine à 90% automatisée, les salariés seront amenés à travailler en utilisant des équipements de haute technologie, très automatisés, que l'on trouve par exemple dans des usines de semi-conducteurs ou pharmaceutiques.
L'ensemble du personnel de la future usine devra travailler autour de 3 missions principales :
Au-delà des métiers techniques, les métiers administratifs et surtout ceux autour de la qualité, la sécurité, la santé seront recherchés. Entrant parfaitement dans le cadre de reconversion, ils seront accessibles à tous. La recherche s'orientera autour des qualités de rigueur et d'observation.
Envision AESC recrutera ses salariés sur des valeurs de coopération, de solidarité, de progrès continu pour la résolution des problèmes en commun. Les futurs candidats seront formés sur des métiers spécifiques et essentiels pour la société : la santé-sécurité-risque, la qualité, l'automatisation, la robotique et le pilotage, l'analyse des données. Les premiers futurs salariés seront formés sur une partie pratique sur les machines dans les autres usines du groupe, et sur une partie théorique dans une démarche personnalisée.
Les salariés seront intégrés progressivement, en commençant par la partie ingénierie, process, maintenance, puis toutes les autres fonctions support.
Sur les parties process et maintenance, les premiers salariés seront recrutés à partir de 2022 pour être formés pendant au moins un an et pouvoir à leur tour former en suivant les autres salariés à partir de 2024. Les équipes de production seront recrutées au plus tard en septembre 2023.
Pour chaque métier, des formations adaptées seront proposées en amont de la prise de poste, en partenariat avec le Conseil régional, le monde académique et les acteurs de l'emploi comme Pôle Emploi afin que cette nouvelle filière industrielle bénéficie à l'ensemble du territoire. Il s'agira de développer de nouvelles compétences, par exemple dans le domaine de la chimie des poudres, de l'électronique, de la maintenance d'installations robotisées complexes, de l'intelligence artificielle et du big data.
Ces formations seront accessibles au public en reconversion avec de surcroit une volonté des industriels de féminiser les équipes et de valoriser l'acquisition des compétences par la formation tout au long de la vie professionnelle.
L'emploi bénéficiera au territoire, notamment parce qu'il est important que les salariés d'une usine qui tourne entre 20 et 24h résident à proximité et parce que faire venir des salariés expatriés serait économiquement incohérent. Un recrutement national pourra être envisagé sur les postes d'ingénieurs, même s'il existe sur le territoire des formations permettant de répondre à ce besoin de compétences.
Le projet participera également à soutenir et développer l'activité de l'usine Renault Georges Besse de Douai. Il est ainsi prévu le recrutement de 700 salariés en CDI de plus sur l'ensemble des trois usines du pôle ElectriCity (Douai, Maubeuge et Ruitz), et le groupe Renault s'est engagé sur un maintien de la rémunération et des avantages sociaux. En matière de formation, le groupe Renault va créer à Douai la Renault Electric University, un centre de formation dédié aux nouveaux métiers et aux nouvelles compétences pour accompagner la transition du secteur vers la mobilité électrique.
Une fois le projet validé, les annonces seront accessibles à tous, via le site Pôle Emploi ou d'autres sites. Envision AESC étudiera toutes les candidatures. Un plan de recrutement et de formation sera mis en place avec l'aide du Conseil régional dès 2022 afin que le projet bénéficie au territoire de façon la plus inclusive possible.