Retrouvez ici les différentes questions ainsi que les avis sur le projet Envision AESC.
9 janvier 2022
Bonjour,
je suis pompier volontaire, titulaire du ssiap 1, cqp, sst etc...
Je sais que votre entreprise ouvre une usine de batterie a côte de Renault Douai, travaillant déjà la bas, je souhaitais rentré en contact avec vous savoir si une candidature vous intéressé.
Cordialement, vous souhaitant bonne réception.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
À ce stade du projet, le recrutement n'a pas encore démarré. Un plan de recrutement et de formation sera mis en place avec l'aide du Conseil régional dès 2022.
Une fois le projet validé, les annonces seront accessibles à tous, inscrits ou non à Pôle Emploi, via le site www.pole-emploi.fr. De surcroît, dès que le recrutement sera effectif, une opération de communication et de sensibilisation sera organisée, avec l'objectif d'informer sur les démarches permettant de postuler.
Une petite question j aimerai savoir pour les gens qui habitent à côté pour le bruit ??
Afficher la réponseBonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Concernant les impacts sonores, des études seront menées avec des modélisations pour s'assurer d'une absence d'impact sonore au niveau des limites de propriétés et des habitations les plus proches et dans le respect de la réglementation. Cette dernière impose aux usines fonctionnant 7j/7 et 24h/24 un niveau d'émergence maximum qui est celui prévu pour la nuit, c'est-à-dire une augmentation maximum de 3 décibels par rapport au niveau de bruit mesuré aux abords avant l'installation de l'usine. Des contrôles réguliers sont effectués lors de l'exploitation de l'usine afin de s'assurer que ces niveaux sont bien respectés.
Par ailleurs, pendant la phase de chantier, il n'y aura pas de travaux très bruyants. Les travaux les plus bruyants concerneront des tâches ponctuelles consistant en la vibration du béton et l'utilisation d'une scie circulaire (maximum 100 dB à la source - la mesure se faisant en limite de propriété, le niveau mesuré sera bien moindre).
Lors des réunions, le porteur de projet a évoqué les besoins conséquents en eau du projet. Je suis inquiète, interrogative sur les quantités d'eau, potables ou tirées de la Scarpe alors que nous nous trouvons dans un contexte environnemental où l'eau est une denrée rare. De plus, dans le Nord, cela fait plusieurs étés où une importante pénurie d'eau est constatée, et où un avis de sécheresse est déclaré et où l'on demande aux habitants de réduire drastiquement leurs consommations en eau.
Afficher la réponseBonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Envision AESC étudie toutes les possibilités permettant de réduire sa consommation d'eau.
La consommation d'eau pour l'usine de capacité de production de 9 GWh sera d'environ 150 m3/jour pour la première phase (eau domestique et eau de process). A terme (capacité de production de 30 GWh), cette consommation pourrait atteindre 525 m3/jour.
Ces quantités sont estimées sur la base de l'expérience de consommation des usines existantes d'Envision AESC et les calculs effectués par rapport aux utilités prévues pour l'usine.
Les eaux industrielles (eaux purifiées en production pour la fabrication de l'anode) seront issues de l'eau prélevée dans la Scarpe ou de l'eau potable puis traitées et rejetées, après un système de contrôle qualité, à la Scarpe, à l'aide du conduit en aval de la station d'épuration de Renault. Les eaux de refroidissement des tours aéro-réfrigérantes provenant des eaux industrielles ou de puits seront recyclées et réinjectées dans le process.
Avis de France Nature Environnement Hauts-de-France
Ce projet est d'une grande importance financière et industrielle pour notre région, dans le cadre de la transition énergétique et l'atteinte de la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il participera à la réindustrialisation de cette partie du territoire qui souffre de la fermeture de certaines usines. Les attentes de la population sont très fortes sur ce point et il est indispensable que les promesses d'emplois soient effectives avec la création d'une nouvelle filière de formation adaptée à la fabrication de ces nouveaux équipements automobiles.
Ce projet pose la question de la mobilité de demain et, à ce titre, doit relever de l'excellence.
Nous considérons que la localisation sur les anciens sites Renault est favorable et permet d'éviter une nouvelle artificialisation des sols et minimise les impacts sur la biodiversité.
Ce projet est également positif pour renouveler à raison d'environ 2 millions de véhicules par an, le parc vieillissant des 32 millions des voitures en circulation en France et réduire les émissions de polluants liées aux moteurs thermiques.
Cependant, nous tenons à attirer l'attention sur les points suivants.
1. Pour prétendre s'inscrire dans une filière française d'excellence, Envision AESC doit impérativement coupler l'usine de fabrication de batterie à une usine de recyclage des batteries usagées.
De même, il est regrettable que Envision AESC ne fasse pas état d'une stratégie d'évolution vers des batteries plus performantes et moins dépendantes des métaux rares et stratégiques. La perspective de fabrication de batteries à l'électrolyte solide n'est pas évoquée.
2. Cette usine s'inscrit dans un contexte sanitaire le plus mauvais de France pour les populations locales avec 7 usines classées SEVESO. Il est indispensable que cette usine n'aggrave pas la situation.
Pour cela, l'information du public doit être la plus honnête possible. Toutes les informations doivent être publiées sur la dangerosité des matières premières stockées et utilisées dans l'usine et sur les mesures de sécurité mises en place.
Envision AESC doit également présenter les modalités de dépollution du site à la fermeture de l'usine.
3. Si cette usine permettra de réduire la dépendance de la France aux batteries asiatiques, elle le restera pour l'approvisionnement en métaux rares et stratégiques nécessaires à la fabrication des batteries. C'est aussi pour cela qu'il est indispensable que ce projet soit complété par un projet de recyclage des batteries en fin de vie pour compléter la boucle « fabrication-recyclage » et pour réduire cette dépendance. Il ne serait pas acceptable que cette partie du processus soit délocalisée vers des pays à bas coût salarial.
4. Nous souhaitons connaître la provenance des minerais nécessaires à l'élaboration des composants des batteries et les conditions de leur extraction (travail des ouvriers, des enfants, pollution locale). Il est indispensable de faire respecter scrupuleusement la réglementation européenne sur les conditions sociales, financières et humaines des employés des mines et des fournisseurs de ces matériaux de base.
5. Si ce projet s'inscrit dans la transition énergétique, il est indispensable que la logistique interne s'inscrive dans cette démarche et substitue le transport uniquement routier entre usines par un transport multimodal afin de réduire l'empreinte carbone de cette production.
Envision AESC doit indiquer clairement les pourcentages de répartition des moyens de transport prévus pour l'acheminement des différents matériaux de base et des produits finis : voie ferrée, voie d'eau et route.
6. Envision AESC doit également indiquer les sources d'énergie utilisées pour le fonctionnement de l'usine et la part des énergies fossiles et renouvelables. Dans le cadre de la construction de l'usine, la part d'énergie solaire doit intégrer au maximum le photovoltaïque en plus du parc solaire qui doit être utilement réintégré dans les sources d'énergie.
7. Nous souhaitons la mise en place d'une commission de suivi pour nous assurer que les engagements faits soient bien tenus.
8. Le développement de la filière des véhicules électriques doit s'accompagner du développement de la production et du stockage d'électricité verte sous peine de rater la transition vers les énergies renouvelables si cette production continue de reposer en grande partie sur les énergies non renouvelables : uranium, gaz et pétrole.
Thierry Dereux président de FNE hdf
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution et nous permettons d'apporter quelques éclairages.
Concernant le recyclage et la technologie des batteries :
Le recyclage des batteries en fin de vie est obligatoire. Il appartient aux constructeurs automobiles (et non aux fabricants de batteries) de s'assurer que chaque batterie vendue sera bien collectée par une société de recyclage. La filière est organisée et plusieurs grandes entreprises françaises préparent actuellement des projets d'usines de recyclage de batteries (Veolia, Eramet avec Suez et Orano avec le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives - CEA). Renault a un partenariat en ce sens avec Veolia et Solvay.
Dans le cadre de son activité, Envision AESC doit pour sa part gérer des déchets de production. La société travaille avec un partenaire chinois sur le recyclage et des discussions sont en cours avec Eramet, le groupe minier français, qui utilise une technologie de recyclage propre basée sur l'hydrométallurgie. Le recyclage des batteries est pleinement pris en compte d'autant qu'il constitue une réponse économique intéressante aux enjeux de l'approvisionnement en matières premières puisqu'il permet de recycler à 100% le nickel, l'essentiel du lithium ainsi qu'une partie du graphite.
Au niveau de la technologie des batteries, il est bien prévu dans le cadre du projet d'Envision AESC, qu'à terme, la technologie des « solid state batteries » puisse être envisagée pour remplacer l'électrolyte liquide par de l'électrolyte solide.
Concernant les risques sanitaires et la sécurité industrielle :
Le projet d'Envision AESC fait l'objet des études d'impact et de dangers, qui sont en cours.
L'étude d'impact est en cours et sera finalisée pour le dépôt des demandes d'autorisation prévu fin février 2022. Elle sera également rendue publique lors de l'enquête publique sur le projet, qui se déroulera entre juin et juillet 2022. Cette étude permettra de préciser les effets du projet sur son environnement ainsi que les mesures à mettre en place à la conception et à la construction du projet pour limiter ses impacts.
L'étude de dangers dont la méthodologie consiste à analyser l'ensemble des potentiels dangers pouvant survenir sur le site, pour lesquels tous les scénarios de mise en œuvre sont détaillés, est en cours. A partir de ces données, des modélisations seront réalisées pour étudier les effets de ces potentiels scénarios et déterminer si les risques sont maîtrisés. L'ensemble des moyens de prévention et de lutte contre les sinistres prévisibles dans le cadre du projet y seront présentés et soumis à l'avis des services de l'État et de secours. A l'heure actuelle les scénarios majorants se centrent sur le risque incendie, notamment sur les lieux de stockage des matières, ainsi que sur le risque d'explosion des citernes de produits inflammables. Les mesures de sécurité à prendre dépendront de l'étude de dangers. En tous les cas, il n'y aura pas d'effet dangereux en dehors des limites de propriété du site et donc pas de zone de restriction d'habitation ou autre à proximité de l'usine.
La Commission de Suivi du Site (CSS) qui sera mise en place réglementairement lors de mise en service de l'usine permettra d'informer l'ensemble des parties prenantes, dont les collectivités locales, le riverains et les associations, des émissions réelles constatées pour chacun des polluants.
Concernant la sécurisation de la ressource :
Au-delà de la question de recyclage mentionnée ci-dessus, il est à noter que le 10 janvier dernier Philippe Varin, qui est intervenu lors de la table ronde-débat organisée dans le cadre de la concertation le 29 novembre dernier (https://www.concertation-envision-aesc.fr/compte-rendu-et-replay/3) a remis à la ministre de la Transition écologique et à la ministre déléguée chargée de l'industrie les conclusions de sa mission sur la sécurisation de l'approvisionnement en matières premières minérales. Il formule dans son rapport des préconisations permettant d'améliorer la résilience des chaînes de valeur françaises. Le gouvernement a retenu plusieurs axes stratégiques issus de ce rapport, parmi lesquels la constitution d'un observatoire des métaux critiques, la nomination d'un délégué interministériel à la sécurisation de l'approvisionnement en métaux stratégiques, etc.
Par ailleurs, un travail spécifique sera engagé pour traduire dans une norme ou un label le concept de « mine responsable », en lien avec le règlement batteries en cours d'examen au niveau européen.
Enfin, à l'occasion de la remise du rapport Varin, un appel à projet national a été lancé à destination des filières industrielles stratégiques. Il vise les projets permettant de diminuer le degré de dépendance nationale vis-à-vis de fournisseurs extra-européens.
Concernant la provenance et les conditions d'extraction des minerais :
À ce stade d'avancement du projet, les sites d'extraction des minerais n'ont pas encore été identifiés et sont à l'étude. Cependant, face à l'enjeu des conditions sociales et environnementales d'extraction du minerai dans certains pays, les conditions de travail et le travail de mineurs au sein des mines artisanales, le groupe Envision a d'ores et déjà adopté en 2020 une charte de bonne conduite qui formalise les valeurs et les engagements de l'entreprise pour la protection des droits de l'Homme et la lutte contre l'esclavage moderne, pour son activité mais aussi pour celle de ses fournisseurs sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement : https://www.envision-group.com/en/sustainability.html
Cette charte engage l'entreprise et ses fournisseurs à n'avoir aucun recours au travail obligatoire ou forcé, aucun recours au travail des enfants, au strict respect des lois et normes applicables, à la protection des lanceurs d'alerte, l'audit des fournisseurs (normes de santé et de sécurité, contrats avec les employés, etc.) ou encore la formation du personnel et des partenaires commerciaux aux risques de l'esclavage moderne et de la traite des êtres humains.
Concernant le transport multimodal :
De manière générale, en visant la neutralité carbone sur le site à l'horizon 2030, Envision AESC poursuit son engagement dans la transition énergétique. Cet objectif de neutralité carbone inclut aussi la logistique amont et aval pour laquelle les modes ferroviaire, fluvial et maritime ou bien routier mais avec des camions électriques seront privilégies, limitant ainsi les émissions de
CO2 par rapport au transport routier traditionnel. Par ailleurs, Envision AESC a fait le choix de la France pour implanter son usine de batteries, notamment parce que le pays dispose d'une électricité très bas carbone et compétitive (grâce au nucléaire).
Concernant l'approvisionnement de l'usine et la réexpédition des modules (dans le cas où de nouveaux clients, hors Renault, passeraient des commandes), Envision AESC étudie la possibilité d'utiliser le raccordement ferroviaire situé sur le site. Des discussions avec SNCF Réseau, gestionnaire de l'infrastructure, sont en cours. Cependant, il serait nécessaire de trouver d'autres utilisateurs de la voie ferrée pour assurer l'équilibre économique du train pour l'approvisionnement des matières premières entre le site et le port de Dunkerque.
Concernant le flux des salariés, des mesures incitatives en faveur du covoiturage, du véhicule électrique et des modes de déplacement doux sont également prévues : places de stationnement dédiées, stationnement couvert pour les vélos, etc.
Concernant la consommation énergétique du site :
L'usine d'Envision AESC aura un besoin de puissance électrique estimée à 70 MW dans sa première phase. L'alimentation électrique du site Renault sera utilisée pour la 1re phase (capacité de production de 9 GWh) mais deviendra insuffisante en cas de montée en capacité, d'où la nécessité d'un nouveau raccordement électrique par RTE. La création de cette ligne, vers 2025 selon RTE, permettra dès sa mise en service à l'installation d'être autonome et déconnectée du site Renault.
La consommation totale d'électricité à l'année devrait approcher les 500 GWh pour la 1ère phase. Soit environ 1/1000ème de la consommation française d'électricité, soit environ la consommation d'une ville de 67 000 habitants moyenne en y incluant ses activités économiques et ses services publics
Il est à noter que l'importante consommation électrique de l'usine a pesé sur le choix de la localisation en France qui bénéficie d'une électricité décarbonée à un coût très compétitif. Par ailleurs, Envision AESC a fait le choix de décarboner au maximum sa production, d'où le recours à l'électricité plutôt qu'au gaz.
Une grande partie du toit pourra sera recouverte de panneaux solaires, potentiellement au-delà du minimum réglementaire de 30 %. Les panneaux photovoltaïques actuellement installés à l'emplacement de la future usine seront déplacés selon les discussions sont en cours entre Renault et le gestionnaire de ces panneaux. Toutefois, une faible partie de l'électricité consommé par le site (2% environ) pourra être compensée de l'énergie solaire. Une étude est en cours avec les fournisseurs d'énergie pour envisager l'utilisation de cette électricité produite par les panneaux pour certains besoins internes ou pour la réinjecter dans le réseau.
Concernant le développement du stockage d'électricité :
Le projet d'Envision AESC intègre bien la dimension du stockage de l'électricité, puisque l'usine est conçue principalement pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques, mais aussi pour stockage électrique stationnaire, en fonction des potentielles futures commandes.
Par ailleurs, il est à noter qu'une batterie dure plus longtemps qu'une voiture. On peut donc démonter les batteries de voitures usagées et les réutiliser pour d'autres usages comme le stockage stationnaire.
J'aurais deux questions :
Est-il prévu des protections sonores sur la rocade D 621 a hauteur du petit Cuincy ? car le trafic actuel est hyper dense surtout en camions et ce projet duquel je ne suis pas contre nous nous ramènera le double trafic.
Quelle sera la dangerosité de des produits transportés ?
Merci de votre prise en compte
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Concernant votre question sur les protections sonores, comme pour les installations industrielles, la circulation routière fait l'objet d'une règlementation en matière de bruit, qui impose – si certains seuils sont dépassés – de mettre en œuvre des mesures de protection (mur antibruit, végétalisation, etc.).
Concernant la D621, les dernières études acoustiques ont montré que le niveau de bruit, tout en restant inférieur aux valeurs limites définies par la réglementation, en était très proche. De nouvelles études vont être conduites pour tenir compte de l'augmentation du trafic sur cette voie. Si elles montraient que les niveaux de bruit sont atteints, voire dépassés, le gestionnaire de l'infrastructure (le Conseil départemental) serait contraint de mettre en place les mesures de protection adaptées.
La concertation offre une occasion d'aborder la problématique de la circulation au-delà du projet Envision AESC. Cette préoccupation, exprimée par de nombreux riverains, a fait l'objet de plusieurs échanges dans cette concertation :
Pour ce qui est de la dangerosité des produits, le processus de fabrication des batteries nécessite des poudres d'oxyde métallique (Lithium NMC – nickel, manganèse, cobalt), du graphite et de l'électrolyte. Les oxydes métalliques sont dangereux par nature si on les inhale et dans le cas d'une exposition longue. Le nickel est réglementé pour le suivi de la qualité de l'air (valeur limite annuelle à respecter dans l'air ambiant). Dans le cadre du projet, il n'y aura pas de stockage en quantité importante unitaire de ces matières. Il s'agira de sacs à double enveloppe avec une bonne étanchéité. Un seul sac sera manipulé à la fois. Ces matières seront ensuite mélangées à du solvant dans un mélangeur et le caractère pulvérulent de ces oxydes n'aura alors plus de raison d'être. Et il y aura un système de cloisonnement pour les travailleurs car les opérations (qui seront très mécanisées) seront réalisées dans une enceinte, séparée des opérateurs. Le suivi médical des opérateurs sera bien évidemment mis en place en conformité avec le Code du travail.
Le transport des matières telles que l'électrolyte, de nature inflammable, sera réalisée dans des conteneurs spécifiques et via des tuyaux étanches raccordés directement à l'usine. Des mesures de protection sont bien entendu prévues pour le transport de ces éléments, y compris dans la conception des bâtiments (p.ex. : capteurs performants sont prévus pour vérifier l'absence de fuites).
Bonjour
Ma question concerne la durée de vie des batteries et leur recyclage en fin d'exploitation.
Si il est admis que les batteries résistent à un minimum de 2000 cycles de charge pour les véhicules, et qu'elles peuvent être ensuite utilisées en stockage pour des installations stationnaires, je m'interroge sur les causes qui agissent leur leur durée de vie.
On ne peut pas parler d'usure mécanique puisque les les frottements sont inexistants. La variation de la température et de l'hygrométrie ne doivent pas avoir d'influence, puisque ce sont des volumes clos et étanches. Il ne reste pour moi que les réactions internes qui peuvent engendrer la dégradation des composants.
Y a t-il des réactions 'chimiques' qui transforment ces composants dans le temps avec l'utilisation?
Si c'est le cas, que retrouve t-on dans les cellules en fin de vie, lorsqu'on les ouvre ?
Est ce que ce sont des produits nocifs et comment sont-ils éliminés ?
Qu'elle en est la quantité pour une production de 100.000 véhicules ?
En vous remerciant d'avance pour votre réponse.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
La perte de capacité d'une cellule de batterie électrique après des cycles de charge et de décharge (à l'instar des batteries pour des téléphones portables) est en particulier due, d'une part, à la croissance d'une interface électrolytique solide à l'anode en graphite, correspondant à l'accumulation du lithium au niveau de l'anode, d'autre part, à la formation de l'oxydation électrolytique au niveau de la cathode avec perte de lithium. Ces phénomènes vont contribuer à l'augmentation de la résistance interne et donc à la diminution de la circulation des ions au sein des cellules.
En fin de vie des batteries, chaque élément chimique et notamment le lithium sont séparés et recyclés par des filières spécialisées, puis remises dans le circuit des ventes de matières premières recyclées.
Pour environ 100 000 véhicules, la quantité de ces matières récupérées serait de l'ordre de 30 tonnes.
Sans être contre ce projet , une fois de plus cela va nous ramener un trafic supplémentaire sur la D621 avec des niveaux sonores élevés et trafic camions surchargés, à priori plus de 22 %.
Des accidents arrivent régulièrement sur cette rocade dont un récemment avec deux camions en frontal le 11/11/2021 avec lourds bléssés
J'habite au petit cuincy prés de la rocade N621 et je trouverais normal que des protections sonores soient implantées pour protéger avec atténuation des nuisances de trafic.
Merci de relayer à nos politiques locaux ainsi que de votre réponse.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Comme pour les installations industrielles, la circulation routière fait l'objet d'une règlementation en matière de bruit, qui impose – si certains seuils sont dépassés – de mettre en œuvre des mesures de protection (mur antibruit, végétalisation, etc.).
Concernant la D621, les dernières études acoustiques ont montré que le niveau de bruit, tout en restant inférieur aux valeurs limites définies par la réglementation, en était très proche. De nouvelles études vont être conduites pour tenir compte de l'augmentation du trafic sur cette voie. Si elles montraient que les niveaux de bruit sont atteints, voire dépassés, le gestionnaire de l'infrastructure (le Conseil départemental) serait contraint de mettre en place les mesures de protection adaptées.
La concertation offre une occasion d'aborder la problématique de la circulation au-delà du projet Envision AESC. Cette préoccupation, exprimée par de nombreux riverains, a fait l'objet de plusieurs échanges dans cette concertation :
Bonjour,
Hier lors de la réunion de synthèse de cette concertation publique, Anne-Marie Royal a dit que c'était la fin d'une étape.
Or l'enquête publique ne démarrera qu'au mois de juin, c'est à dire dans 4 mois.
Que se passe-t-il maintenant après la fin de la concertation publique? Qui prend le relais?
Comment s'articule la synthèse de cette concertation avec l'Enquête d'Utilité Publique formulée par la Préfecture?
Et dans cet intervalle qui va continuer à informer les citoyens? De quelle manière? Ce ne peut être uniquement par voie de presse ...
Y a-t-il un cabinet de communication qui a été choisi ou est-ce encore 2concert?
Les personnes qui ont participé d'une manière ou d'une autre à cette concertation doivent continuer à être informées des avancements du projet : au niveau du chantier (démolition et dépollution du terrain, construction) ; mise en place d'éléments de protection de l'environnement; organisation des formations des futurs travailleurs.
Le présent site internet va -t-il rester actif?
Merci pour les réponses.
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
La concertation préalable s'est déroulée du 8 novembre 2021 au 10 janvier 2022. La prochaine étape concerne le bilan des garants de la concertation qui doit être établi dans un délai d'un mois à partir de la clôture de la concertation. Ce bilan répondra entre autres à quatre questions : Le public a-t-il été suffisamment informé du projet, de ses enjeux, de ses caractéristiques et de ses impacts ? A-t-il pu s'exprimer ? A-t-il obtenu des réponses satisfaisantes à ses questions, lui permettant de formuler des remarques, faire des suggestions et donner son avis sur le projet ? La concertation a-t-elle permis de mettre en exergue des points de convergence et de divergence ? Il comportera également des préconisations en termes d'information et de participation du public. Leb bilan sera transmis à la Commission nationale du débat public, au préfet, aux maîtres d'ouvrage, et sera rendu public sur le site internet de la concertation.
Au plus tard deux mois après la publication du bilan des garants, les maîtres d'ouvrage répondront au bilan des garants par le biais d'un rapport synthétisant les avis, observations, propositions des participants et les enseignements qu'ils tirent de la démarche. Ils communiquent également sur les mesures qu'ils jugent nécessaires de mettre en place pour tenir compte des enseignements tirés de la concertation et des préconisations des garants. Ce rapport sera également rendu public et publié sur le site internet de la concertation qui restera actif dans la période.
Le rapport des maîtres d'ouvrage fera l'objet d'un examen de la Commission nationale du débat public, qui vérifiera la complétude des réponses apportées aux préconisations des garants et décidera de la poursuite de la concertation jusqu'à l'enquête publique, en nommant un garant.
Bonjour
Je me permets de revenir sur le sujet du transport hippomobile.
Je vous remercie de la réponse faite à ma première demande. Réponse précise et claire.
En conclusion: voiture hybride 150gCO2/Km
voiture électrique 80gCO2/Km
1 cheval 167.7 gCO2/Km
Mais l'idée proposée n'est pas de remplacer une voiture par un cheval, mais d'utiliser ce moyen de déplacement pour effectuer les derniers kilomètres à partir de zones de regroupement des véhicules des employés de l'usine, en voyage aller retour aux horaires de changement d'équipes.
Sachant qu'un véhicule hippomobile peut emmener une quinzaine de personnes, le problème peut-être reconsidéré.
Ceci présente l'avantage de réduire l'encombrement du trafic aux heures de pointes et pourrait peut-être solutionner le problème de transport pour les équipes du poste de nuit.
Je conçois que ce sujet ne concerne pas directement le maître d'ouvrage, mais plutôt les services en charge des transports dans le Douaisis qui se sont engagés à apporter des solutions aux problèmes de mobilité aux abords de l'usine.
En vous remerciant d'avance de votre réponse.
Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Votre proposition a bien été prise en compte dans le cadre de la concertation. Elle est, comme toutes les remarques et propositions faites au cours de cette concertation, accessible aux services concernés et devra être évaluée par ces derniers.
Les questions posées semblent s'arrêter en consultation sur le site au 15 décembre, et de nombreuses réponses sont en attente.
Quelles sont les raisons de cette mise en attente ?
Respectueusement.
Afficher la réponseNous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Le formulaire pour adresser des avis et des questions sur le site internet est ouvert pendant toute la durée de la concertation, du 8 novembre au 10 janvier 2022.
L'ensemble des contributions adressées seront publiées sur le site et une réponse sera apportée à chacune des questions.
La "mise en attente" que vous évoquez est due aux délais de traitement de ces questions, qui font l'objet de réponses les plus détaillées possible par le maître d'ouvrage, et qui doivent être validées par les garants de la Commission nationale du débat public quant à leur complétude.